Quels sont les jours fériés en 2025 et comment en profiter au mieux ?

En 2025, les jours fériés offrent de belles opportunités pour s’accorder des moments de repos bien mérités. Entre fête religieuse, journée nationale, fête légale ou journée internationale, bien planifier ses congés peut permettre d’optimiser son temps libre sans grignoter trop de jours de vacances.

Mais attention : entre jours travaillés ou chômés, rémunérés ou non, et les débats autour de leur suppression éventuelle, il est essentiel de comprendre ce que prévoit le Code du travail, surtout dans le secteur privé.

Le Journal officiel publie chaque année la liste des jours fériés reconnus par la République française. Voici ceux qui tombent en 2025 :

• 1er janvier (mercredi) : Jour de l’An

• Lundi de Pâques (21 avril) : fête chrétienne à date variable

• 1er mai (jeudi) : Fête du Travail

• 8 mai (jeudi) : Commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale

• Jeudi 29 mai : Ascension

• Lundi de Pentecôte (9 juin) : parfois affecté à la journée de solidarité

• 14 juillet (lundi) : Fête nationale, également appelée fête de la Fédération

• 15 août (vendredi) : Assomption, fête religieuse

• 1er novembre (samedi) : Toussaint, jour chômé

• 11 novembre (mardi) : Jour du souvenir (fin de la guerre mondiale)

• 25 décembre (jeudi) : Jour de Noël, fête chrétienne

 En Alsace-Moselle, deux jours fériés supplémentaires s’ajoutent : le Vendredi saint et Saint Étienne (26 décembre).

Certaines fêtes comme la Saint Joseph, la Fête-Dieu, ou l’Immaculée Conception sont aussi célébrées localement, mais non reconnues comme jours chômés à l’échelle nationale.

Planifier ses jours de repos autour des jours fériés permet d’optimiser son agenda et de gagner en qualité de vie. Voici les meilleurs ponts :

• 1er mai et 8 mai tombent un jeudi : poser les vendredis pour de longs week-ends

• Ascension (29 mai) + vendredi 30 = pont classique

• 15 août tombe un vendredi : week-end prolongé sans congé à poser

• 25 décembre tombe un jeudi : poser le vendredi 26 pour un repos prolongé

Bonus : 1er novembre tombe un samedi → il tombe un dimanche ou un jour non travaillé pour beaucoup, donc pas de récupération.

Les jours fériés permettent de créer des ponts quand ils tombent un jeudi ou un mardi. En 2025, vous pourrez profiter de :

• 1er mai (jeudi) → pont le 2 mai

• 8 mai (jeudi) → pont le 9 mai

• Ascension (29 mai) → pont le 30 mai

• Noël (jeudi) → pont le 26 décembre

Attention : les jours fériés ne sont pas tous récupérables quand ils tombent un dimanche, sauf mention contraire dans votre convention collective.

Les jours de repos réguliers comme les jours fériés ont un effet positif sur la santé mentale et le bien-être. Ils permettent de :

• Se ressourcer et améliorer sa motivation

• Passer du temps avec ses proches lors de fêtes religieuses ou journées de commémoration

• Profiter d’escapades sans épuiser son quota de congés payés

C’est aussi une responsabilité de l’employeur de garantir l’accès aux temps de repos et de respecter la loi pour maintenir un ordre public social.

1er mai

Il s’agit du seul jour férié obligatoirement chômé et rémunéré dans toutes les entreprises, quelle que soit la convention collective. Toute exception nécessite un texte officiel.

Autres jours fériés

• Si le salarié travaille, il est rémunéré normalement, voire majoré selon l’accord collectif

• S’il ne travaille pas ce jour-là, il est rémunéré sous conditions :

  • Ancienneté

  • Présence les jours ouvrables précédents

  • Temps plein ou partiel régulier

Exemple : un salarié du secteur privé dans un établissement public pourra être amené à travailler certains jours fériés, mais bénéficiera d’une compensation.

La question revient régulièrement dans le débat politique. En 2023, François Bayrou a évoqué la possibilité de supprimer certains jours comme le lundi de Pâques, le 8 mai ou le lundi de septembre pour stimuler l’économie.

Mais une telle décision implique :

• Une modification du Code du travail

• Un accord collectif unanime

• Une publication dans le Journal officiel

Aucune fête légale n’a été supprimée à ce jour, mais les conditions d’application varient d’un secteur à l’autre.

Les jours fériés français résultent de traditions religieuses, d’événements historiques, ou d’une volonté de créer des repères collectifs :

• Fête du Travail (1er mai) : droits des travailleurs

• Fête nationale (14 juillet) : prise de la Bastille, journée de la République

• Jour de Noël (25 décembre) : fête chrétienne

• Jour de la Constitution ou journée internationale (pas fériée en France mais symbolique à l’étranger)

Ces journées sont désignées comme fête légale dans le Code du travail, même si certaines ont une date variable ou tombent un dimanche.

Quels sont les services concernés par les jours fériés travaillés ?
Les hôpitaux, les transports, la restauration, l’hôtellerie ou encore certains services administratifs (notamment à Paris ou en région) sont souvent autorisés à faire travailler leurs salariés pendant les jours fériés. Cela dépend de la nature de l’activité, de la région, et des dispositions prévues par la loi.

Existe-t-il une règle nationale pour les jours fériés ?
Oui. Le Code du travail, via son article L3133-1, fixe la liste des jours légaux. Cependant, des dispositions spécifiques peuvent s’appliquer selon l’accord collectif, le secteur d’activité ou la région (comme en Alsace-Moselle).

Les jours fériés sont-ils rémunérés de la même manière pour tous ?
Non. La rémunération d’un jour férié travaillé ou chômé dépend de plusieurs conditions : ancienneté, type de contrat, secteur (public ou privé), etc. Une indemnité est parfois prévue. Dans certains cas, la journée peut être décomptée, récupérée ou majorée.

Un jour férié tombant un dimanche est-il perdu ?
Oui, sauf accord ou texte supplétif, un jour férié qui tombe un dimanche est généralement perdu. Il n’est pas récupéré automatiquement, sauf disposition collective spécifique.

Quels sont les jours fériés propres à certaines régions ?
En Alsace-Moselle (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle), les salariés bénéficient de deux jours supplémentaires : le Vendredi Saint et le 26 décembre (Saint Étienne). Ces jours ont une origine religieuse et historique, et sont officiels dans ces départements, selon le texte applicable.

Les mineurs peuvent-ils travailler les jours fériés ?
Non, sauf exception. Les mineurs ne peuvent pas travailler les jours fériés, sauf dans certains secteurs comme l’hôtellerie-restauration, et toujours dans un cadre strictement réglementé.

Un employeur peut-il modifier les jours de repos liés aux jours fériés ?
Oui, mais uniquement dans le respect de la loi, et si un accord collectif ou un texte officiel le permet. Toute modification doit tenir compte des modalités prévues dans la convention collective et être justifiée par la nature du service.

Quelles sont les journées nationales ou internationales non fériées ?
Certaines dates comme la Journée de lutte contre l’esclavage, la Saint Martin, le Premier dimanche de septembre, ou le Jour de la Constitution sont célébrées mais ne sont pas fériées. Elles figurent dans le calendrier officiel de la République, mais ne donnent pas lieu à un jour chômé.

Les jours fériés sont-ils liés au calendrier scolaire ?
Oui, certaines périodes de jours fériés (comme Pâques, Ascension ou Pentecôte) tombent pendant ou à proximité des vacances scolaires, ce qui influence la mise en place des congés dans de nombreuses entreprises. Le calendrier scolaire 2026 peut donc impacter la planification des week-ends prolongés.

Qui décide des jours fériés en France ?
Ils sont fixés par la loi, sous l’autorité du Premier ministre, et publiés dans le Journal officiel. Certaines dates peuvent également découler d’un accord de branche ou être instaurées localement pour des raisons administratives, culturelles ou liées à une activité particulière (ex. secteur du tabac, exposition universelle, etc.).

Les jours fériés sont bien plus qu’un simple jour chômé : ce sont des repères essentiels dans l’organisation de la vie professionnelle et familiale. Ils marquent des moments de repos collectif, d’hommage national comme l’Armistice, ou de rassemblement autour d’un événement historique ou religieux.

En 2025, chaque jour férié prévu peut devenir une opportunité stratégique si vous l’intégrez dès le premier jour dans votre agenda mensuel. À Paris comme ailleurs, les règles ne sont pas toujours les mêmes selon la région, le secteur concerné (ex. hôpitaux, transports), ou la nature de l’activité.

Le Code du travail, notamment à travers l’article L3133-1, fixe une base légale. Mais des règles supplétives ou des accords collectifs peuvent s’appliquer pour déterminer si une journée est travaillée, chômée, décomptée des heures, ou récupérée selon les conditions du poste.

Pour chaque employeur, il est donc essentiel de :

• Clarifier les modalités avec les salariés,

• Vérifier les accords d’entreprise en vigueur,

• Préciser les cas particuliers : travail habituel les jours fériés, heures supplémentaires, secteur autorisé à fonctionner (ex. hôtellerie, restauration, soins),

• Respecter la durée hebdomadaire légale du travail.

Un jour férié qui tombe un lundi ou en début de semaine peut impacter fortement la journée de travail, surtout si aucun dispositif de récupération ou de majoration salariale n’est prévu. À défaut de cadre clair, ces journées peuvent être perdues d’un point de vue économique ou social.

Enfin, les débats récents (ex. la proposition de supprimer certains jours fériés pour des raisons de budget) montrent que ce sujet reste d’actualité. Mieux vaut donc se tenir informé et bénéficier des bonnes informations, notamment sur les sites officiels.

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