Skip to main content

Comment une bonne compréhension de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) peut-elle améliorer votre gestion financière et optimiser la trésorerie de votre entreprise ?

Introduction

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est une taxe locale qui concerne la majorité des entreprises exerçant en France. Souvent méconnue des entrepreneurs, la CFE peut devenir un sujet complexe si elle n’est pas bien comprise. Cet impôt, prélevé par les collectivités locales, contribue au financement des services publics de la commune où l’entreprise est implantée. Dans cet article, nous allons explorer la définition de la CFE, son calcul, les exonérations possibles, et tout ce que vous devez savoir pour respecter vos obligations fiscales en toute sérénité.

Qu’est-ce que la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et à quoi sert-elle ?

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est l’une des deux composantes de la Contribution Économique Territoriale (CET), l’autre étant la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). Elle est calculée sur la base de la valeur locative des biens immobiliers utilisés par l’entreprise pour ses activités professionnelles. En d’autres termes, la CFE sert à financer les services publics locaux, comme l’entretien des infrastructures, les écoles, et d’autres services municipaux.

Quelles entreprises sont assujetties à la CFE ?

La CFE s’applique à presque toutes les entreprises, qu’il s’agisse de sociétés commerciales, de professions libérales ou d’artisans. Les auto-entrepreneurs sont également soumis à la CFE, bien que des exonérations spécifiques puissent s’appliquer lors de la première année d’activité. Il est important de noter que seules les entreprises n’ayant pas de local professionnel dédié, ou celles exerçant certaines activités agricoles, échappent à cette cotisation. Par exemple, un consultant indépendant travaillant exclusivement depuis son domicile et sans accueil de clients pourrait bénéficier d’une exonération partielle.

Comment est calculée la Cotisation Foncière des Entreprises ?

Le calcul de la CFE dépend de la valeur locative des biens immobiliers utilisés par l’entreprise. Cette valeur est déterminée par l’administration fiscale et prend en compte plusieurs critères, tels que la taille et l’emplacement du local. Une fois la valeur locative définie, le taux applicable est fixé par la commune. Pour donner un exemple simple, si la valeur locative de votre local est de 10 000 € et que la commune applique un taux de 3 %, votre CFE s’élèvera à 300 €. Un montant minimum de la CFE peut également s’appliquer, généralement fixé par la commune, pour les entreprises ayant une faible valeur locative.

Quelles sont les exonérations possibles pour la CFE ?

Plusieurs exonérations existent pour les entreprises, permettant de réduire ou d’annuler la CFE. Par exemple, les entreprises créées en 2024 peuvent bénéficier d’une exonération partielle ou totale lors de leur première année d’activité. Les structures situées dans des zones franches urbaines (ZFU) ou dans certaines zones prioritaires peuvent également prétendre à des exonérations. De plus, certaines activités, comme celles relevant de l’agriculture, peuvent être exclues de l’assujettissement à la CFE. Il est crucial de vérifier les critères d’éligibilité auprès de sa commune pour savoir si l’on peut bénéficier de ces allégements. Pour un accompagnement personnalisé et des conseils sur les exonérations possibles, n’hésitez pas à consulter les experts du cabinet Archipel Lyon ici.

Comment et quand doit-on déclarer et payer la CFE ?

La déclaration de la CFE doit être faite via l’espace professionnel en ligne du site des impôts. La date limite de paiement est généralement fixée au 15 décembre de chaque année. Les entreprises ont la possibilité de payer en ligne, par prélèvement automatique ou en une seule fois. Il est important de respecter cette échéance pour éviter des pénalités de retard, qui peuvent atteindre 10 % du montant dû. Pour éviter toute erreur, il est conseillé de vérifier régulièrement son espace professionnel afin de s’assurer que la déclaration a bien été enregistrée.

Quelles sont les démarches spécifiques pour contester ou ajuster sa CFE ?

Il peut arriver que le montant de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) soit contesté par les entreprises, en raison d’une erreur d’évaluation de la valeur locative ou d’une mauvaise prise en compte des exonérations. Dans ce cas, il est essentiel de connaître les démarches pour contester ou ajuster sa CFE. La première étape consiste à adresser une réclamation auprès du service des impôts compétent, en précisant les raisons de la contestation et en fournissant toutes les pièces justificatives nécessaires. La réclamation doit être déposée dans un délai de deux mois suivant la notification de l’avis de CFE. Pour un ajustement plus précis, il est également possible de demander un réexamen de la valeur locative du local utilisé par l’entreprise. Cette démarche peut s’avérer complexe, et l’assistance d’un expert-comptable ou d’un conseiller fiscal peut être précieuse pour maximiser ses chances de succès.

Conclusion

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est une obligation fiscale essentielle pour toutes les entreprises exerçant en France. Bien comprendre son assujettissement, le mode de calcul, et les exonérations possibles est crucial pour éviter des coûts imprévus. Anticiper et bien préparer sa déclaration permet de gérer sa trésorerie de manière plus sereine

Pour un accompagnement personnalisé et adapté à vos obligations fiscales, découvrez les solutions de gestion et de conseils sur mesure proposées par les experts d’Archipel Lyon ici, et bénéficiez d’une assistance complète pour la gestion de votre Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et autres démarches comptables.

Découvrez comment notre expertise peut accompagner votre entreprise en visitant notre page d’accueil .

Gaël Gente, expert-comptable associé