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Faut-il privilégier la micro-entreprise pour sa gestion allégée ou opter pour une société afin de mieux maîtriser sa fiscalité et ses charges ?

Introduction

Le choix du statut juridique est une étape déterminante pour tout entrepreneur, notamment les freelances à Lyon. En plus d’avoir un impact sur l’organisation et la responsabilité de l’activité, il influence directement la fiscalité de l’entreprise. Quel régime fiscal choisir entre impôt sur le revenu (IR) et impôt sur les sociétés (IS) ? Quelles sont les charges fiscales et cotisations sociales à prévoir ? Ce guide répond aux principales questions pour aider les indépendants à optimiser leur fiscalité en fonction de leur activité.

1. L’impact du statut juridique sur l’imposition des bénéfices

Chaque statut juridique implique une manière différente d’imposer les bénéfices. Deux régimes fiscaux existent :

  • L’impôt sur le revenu (IR) : les bénéfices sont directement intégrés dans les revenus personnels du dirigeant (micro-entreprise, entreprise individuelle, EURL sous IR).
  • L’impôt sur les sociétés (IS) : l’entreprise paie elle-même l’impôt avant une éventuelle distribution de dividendes (SAS, SASU, SARL, EURL sous option IS).

Le choix du régime fiscal entreprise individuelle est crucial. Pour un freelance à Lyon, une entreprise individuelle (EI) ou une micro-entreprise est souvent plus simple en début d’activité, mais peut être moins optimisée fiscalement si le chiffre d’affaires devient important.

2. Impôt sur les sociétés (IS) ou impôt sur le revenu (IR) : quelle option choisir ?

 

Le choix entre IS et IR dépend du niveau de bénéfices et des besoins en trésorerie de l’entrepreneur.

  • L’IR est intéressant pour les faibles revenus, car il permet de bénéficier d’un barème progressif et d’éviter la double imposition (bénéfices puis dividendes).
  • L’IS est plus adapté si les bénéfices sont élevés et que l’entrepreneur veut laisser des fonds dans l’entreprise pour financer son développement.

Par exemple, une SAS ou une SARL peut opter pour l’impôt sur les sociétés et appliquer le taux réduit à 15 % jusqu’à 42 500 € de bénéfices, puis 25 % au-delà.

3. Comparatif fiscalité entreprise : SAS vs SARL vs micro-entreprise

Voici un tableau comparatif pour mieux comprendre la fiscalité SAS vs SARL vs micro-entreprise :

Statut Impôt Cotisations sociales Simplification administrative
Micro-entreprise IR (forfaitaire) Faibles mais non déductibles Très simple
SARL/EURL IS ou IR Charges sociales sur rémunération Moyenne
SAS/SASU IS ou IR Pas de charges sociales sur dividendes Moyenne

Une micro-entreprise est idéale pour tester une activité avec un faible CA, tandis qu’une SARL ou SAS permet une gestion plus flexible des rémunérations et des charges.

4. Charges fiscales selon le statut : quelles différences ?

En plus de l’impôt sur les bénéfices, chaque statut entraîne des charges fiscales spécifiques :

  • Micro-entreprise : Cotisations sociales autour de 22 % du CA + Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).
  • SAS/SASU : Charges sociales uniquement sur les salaires du dirigeant.
  • SARL/EURL : Charges sociales sur la rémunération du gérant TNS, souvent inférieures à celles d’un salarié.

Le choix du statut juridique et fiscalité est donc stratégique pour un freelance à Lyon, selon ses besoins en rémunération et en protection sociale.

5. TVA et statuts juridiques : exonération ou non ?

Tous les statuts ne sont pas soumis à la TVA. Deux cas existent :

  • Franchise de TVA : Pour les micro-entreprises et entreprises individuelles sous certains seuils (36 800 € pour les prestations de services en 2024).
  • TVA applicable : Dès que ces seuils sont dépassés ou pour les entreprises soumises à l’IS (SARL, SAS).

Un freelance à Lyon qui facture des entreprises pourrait opter pour la TVA volontairement afin de récupérer la TVA sur ses achats.

6. Optimisation fiscale selon le statut : comment payer moins d’impôts ?

Pour optimiser sa fiscalité, plusieurs stratégies existent :

  1. Choisir le bon statut juridique : une micro-entreprise est idéale pour un démarrage, mais une SAS ou SARL peut être plus rentable dès 50 000 € de CA.
  2. Anticiper l’imposition des bénéfices : basculer vers l’IS à partir d’un certain seuil pour payer moins d’impôts.
  3. Déduire les charges professionnelles : frais de bureau, abonnements, logiciels comptables…

Un expert-comptable freelance peut être un bon allié pour optimiser la fiscalité selon l’activité et la situation personnelle de l’entrepreneur.

Conclusion

Le choix du statut juridique et de la fiscalité impacte directement la rentabilité d’une entreprise. Un freelance à Lyondoit bien comparer les options : micro-entreprise pour la simplicité, SAS pour la flexibilité, SARL pour la gestion optimisée des cotisations sociales. IS ou IR ? TVA ou franchise ? Chaque choix a des conséquences sur les charges fiscales. Se faire accompagner par un expert-comptable permet d’éviter les erreurs et d’optimiser sa fiscalité pour payer moins d’impôts en toute légalité.

Besoin d’un accompagnement personnalisé pour optimiser votre gestion comptable ? Archipel Lyon est là pour vous aider  pour votre activité de freelance à Lyon. Contactez nous ici !

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Gaël Gente, expert-comptable associé