Mieux vaut-il rester en auto-entreprise pour sa simplicité fiscale ou basculer vers une société pour optimiser ses charges et sa rentabilité ?
Introduction
Se lancer en freelance est une aventure passionnante, mais qui s’accompagne de nombreuses obligations fiscales. Entre impôt sur le revenu (IR) ou impôt sur les sociétés (IS), cotisation foncière des entreprises (CFE), TVA et cotisations sociales, il est essentiel de comprendre ce que vous devez payer pour éviter les mauvaises surprises.
À Lyon, où de nombreux indépendants exercent leur activité, la fiscalité peut être un levier d’optimisation s’il est bien maîtrisé. Cet article vous explique tout ce que vous devez savoir pour optimiser votre imposition et sécuriser votre activité en 2025.
1. Les principales obligations fiscales pour un freelance en 2025
Les freelances doivent s’acquitter de plusieurs impôts et contributions, en fonction de leur statut :
- Impôt sur le revenu (IR) : si vous êtes en auto-entreprise ou en entreprise individuelle (EI), vos bénéfices sont intégrés à votre déclaration personnelle.
- Impôt sur les sociétés (IS) : si vous avez une EURL ou une SASU, vous pouvez être soumis à l’IS, un régime fiscal qui permet de dissocier vos revenus personnels du bénéfice de votre entreprise.
- Cotisations sociales : elles sont calculées selon votre statut. En auto-entreprise, elles varient entre 12,8 % et 22 % du chiffre d’affaires. En société, elles sont basées sur la rémunération du dirigeant.
- TVA freelance obligatoire : si votre chiffre d’affaires dépasse 39 100 € (services) ou 101 000 € (vente de biens), vous devez facturer la TVA.
- Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : tous les freelances y sont soumis sauf exonération la première année. Son montant dépend de la commune et de votre chiffre d’affaires.
Chaque statut a ses spécificités et peut impacter votre fiscalité. Le bon choix dépend de votre chiffre d’affaires, de vos charges et de votre stratégie financière.
2. IR ou IS : quel régime fiscal choisir en tant que freelance ?
Le choix entre l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS) dépend de plusieurs critères :
L’impôt sur le revenu (IR)
- Imposition progressive selon vos revenus.
- Adapté aux auto-entrepreneurs et aux entreprises individuelles qui ont peu de charges.
- Simple à gérer, sans formalités complexes.
L’impôt sur les sociétés (IS)
- Taux fixe de 15 % jusqu’à 42 500 € de bénéfice, puis 25 % au-delà.
- Intéressant si vous avez des charges élevées (local, matériel, logiciels, prestations).
- Possibilité de lisser la fiscalité en se versant une rémunération optimisée.
Conseil : si vous avez un faible chiffre d’affaires, l’IR est plus souple. En revanche, si vous dégagez des bénéfices importants et souhaitez investir, l’IS peut être plus avantageux.
3. La cotisation foncière des entreprises (CFE) est-elle obligatoire pour un freelance ?
Oui, la CFE est obligatoire pour tous les indépendants, même ceux travaillant depuis chez eux.
- Première année d’activité : exonération automatique.
- Montant variable selon la ville et la base minimale d’imposition.
- Calculée sur la valeur locative de votre bureau ou domicile si vous travaillez chez vous.
Freelances à Lyon : les taux varient selon l’arrondissement où vous êtes domicilié. Il est conseillé de vérifier avec votre Service des Impôts des Entreprises (SIE) pour anticiper le coût annuel.
4. Quelles exonérations fiscales pour les freelances en 2025 ?
Certaines aides permettent de réduire votre charge fiscale en tant qu’indépendant :
- Exonération de CFE : valable la première année d’activité.
- ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) : permet une réduction des cotisations sociales la première année (uniquement pour les auto-entrepreneurs sous conditions).
- Exonération de TVA : si votre chiffre d’affaires reste sous 39 100 €, vous n’avez pas à facturer la TVA.
- Déduction des frais professionnels : en EURL ou SASU, vous pouvez déduire vos frais de déplacement, matériel, formations et abonnements.
Conseil : surveillez votre chiffre d’affaires et vos charges pour voir si un changement de régime fiscal peut être avantageux.
5. TVA freelance : êtes-vous concerné ?
La TVA est obligatoire si votre chiffre d’affaires dépasse :
- 39 100 € pour les prestations de services.
- 101 000 € pour la vente de biens.
Si vous dépassez ces seuils :
- Vous devez facturer la TVA à vos clients.
- Vous pouvez récupérer la TVA sur vos dépenses professionnelles.
Freelances à Lyon : si vous travaillez avec des clients étrangers, vous devez aussi comprendre le fonctionnement de la TVA intracommunautaire.
6. Comment optimiser sa fiscalité en tant que freelance ?
Voici quelques stratégies pour payer moins d’impôts légalement :
Choisir le bon statut juridique : si votre chiffre d’affaires dépasse 40 000 €, une SASU ou une EURL peut être plus avantageuse que la micro-entreprise.
Déduire un maximum de charges : loyer, matériel, formations, logiciels… tout ce qui est lié à votre activité peut être déduit.
Fractionner vos revenus : en optant pour des dividendes plutôt qu’un salaire, vous réduisez les charges sociales (si vous êtes en SASU).
Investir en fin d’année : pour réduire le bénéfice imposable, pensez à anticiper certains achats professionnels avant le 31 décembre.
Anticiper le paiement de la CFE : certaines communes offrent des facilités de paiement, renseignez-vous.
Exemple concret :
Un freelance réalisant 60 000 € de chiffre d’affaires peut économiser plusieurs milliers d’euros en optimisant ses charges et en adaptant son régime fiscal.
Conclusion
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