Obtenir le crédit d’impôt jeux vidéo vous paraît complexe ?
Et si une stratégie fiscale claire et bien accompagnée, pensée pour les studios lyonnais, devenait un levier concret pour financer vos créations ?
Introduction
Créer un jeu vidéo en France, c’est aussi naviguer dans un environnement fiscal qui peut devenir un levier stratégique. Le Crédit d’impôt jeux vidéo (CIJV) est une aide fiscale spécifique, pensée pour soutenir la créativité des studios, tout en leur donnant de la visibilité financière. Pourtant, beaucoup d’entrepreneurs à Lyon hésitent à s’y intéresser par peur de la complexité administrative ou d’un rejet de dossier. À tort.
Dans cet article, on vous guide pas à pas : définition, conditions en 2025, procédure de demande, comptabilisation, et surtout, erreurs fréquentes à éviter. Objectif : que votre studio ne passe pas à côté de cette subvention CNC jeux vidéo précieuse.
1. Qu’est-ce que le crédit d’impôt jeux vidéo (CIJV) et à quoi sert-il ?
Le CIJV est un dispositif fiscal qui permet aux studios de jeux vidéo français de récupérer une partie de leurs dépenses de production. Il s’adresse à toute entreprise soumise à l’impôt sur les sociétés, qu’elle soit indépendante ou filiale d’un grand groupe.
Taux d’aide : 30 % des dépenses éligibles, dans la limite de 6 millions d’euros par exercice. C’est un vrai coup de pouce pour des projets ambitieux ou en phase de préproduction.
Dépenses concernées : salaires, charges sociales, prestataires extérieurs, logiciels, amortissements… Attention, seuls les jeux ayant un coût de développement supérieur à 100 000 € sont concernés.
Ce crédit n’est pas remboursable en espèces, mais il vient réduire l’impôt sur les sociétés. En cas de déficit, il peut donner lieu à un remboursement.
2. Quelles sont les conditions pour bénéficier du CIJV en 2025 ?
En 2025, les conditions n’ont pas radicalement changé, mais certains points sont souvent négligés. Pour qu’un jeu soit éligible, il doit répondre à plusieurs critères cumulatifs :
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Originalité du contenu : le jeu doit présenter une originalité notable (exit les clones ou jeux sans scénario).
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Durée minimale de jeu : au moins 30 minutes.
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Public visé : le jeu doit s’adresser à un large public (pas de contenu exclusivement publicitaire).
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Contenu culturel : le projet est évalué selon un barème CNC (personnages, narration, ancrage culturel européen ou français).
Bon à savoir : le jeu peut être destiné à une commercialisation en France ou à l’international. Et oui, les jeux mobilessont éligibles s’ils respectent les critères.
3. Comment déposer une demande de CIJV auprès du CNC ?
La procédure se fait en deux temps : l’agrément provisoire, puis l’agrément définitif.
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Préparer un dossier complet avec :
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Présentation du projet et du gameplay,
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Budget prévisionnel,
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Calendrier de production,
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Justificatifs comptables,
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Fiches de poste de l’équipe,
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Dépôt du jeu auprès de la CNIL si collecte de données.
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Soumettre le dossier au CNC, idéalement avant le début de la production.
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Obtenir un agrément provisoire, valable 2 ans. Il permet de commencer les travaux en sécurité.
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À la fin du développement, envoyer les justificatifs définitifs pour l’agrément final.
L’appui d’un expert-comptable à Lyon est vivement recommandé pour éviter les oublis. Il saura s’assurer que toutes les dépenses sont bien justifiées et qu’elles rentrent dans le cadre du CIJV.
4. Comment comptabiliser le CIJV dans les comptes d’un studio de jeux vidéo ?
La comptabilisation du CIJV se fait généralement en produit à recevoir si l’agrément définitif n’est pas encore obtenu à la clôture, ou en produit d’exploitation une fois l’agrément validé.
Exemple concret : un studio lyonnais comptabilise en N une créance sur l’État pour 300 000 € en lien avec le CIJV. En N+1, à réception de l’agrément, le montant est transféré en produit.
Il est essentiel de passer par des comptes adaptés, souvent :
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Crédit d’impôt à recevoir (classe 44),
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Subvention d’exploitation (classe 74) en cas de validation.
Un tableau de suivi par nature de dépenses est fortement conseillé, car il facilitera à la fois la comptabilité et le contrôle en cas de demande d’audit ou de justification.
5. CIJV et autres aides : peut-on cumuler avec BPI ou le statut JEI ?
Bonne nouvelle : le CIJV est cumulable avec de nombreuses autres aides fiscales ou subventions publiques. Toutefois, certains plafonds doivent être respectés :
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Avec le statut JEI : compatible si les dépenses ne sont pas les mêmes.
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Avec des aides BPI (avance remboursable, subvention innovation) : possible mais attention au plafonnement des aides publiques, qui ne doit pas excéder 50 % du coût total du projet dans certains cas.
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Avec le crédit d’impôt recherche (CIR) : exclut le double financement sur les mêmes dépenses.
À Lyon, certains studios obtiennent aussi des aides régionales. Le cabinet Archipel Lyon peut vous aider à croiser intelligemment les dispositifs sans risquer un redressement.
6. Quelles erreurs fréquentes faut-il éviter pour ne pas voir sa demande de CIJV refusée ?
Plusieurs dossiers sont refusés ou ajournés chaque année. Voici les erreurs les plus courantes :
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Déposer un dossier incomplet (absence de budget, manque de preuves).
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Commencer le développement avant l’agrément provisoire : interdit !
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Utiliser des ressources externes non justifiées ou non localisées dans l’UE.
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Ne pas justifier la dimension culturelle du jeu.
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Mauvaise comptabilisation ou discordance entre le budget et les justificatifs.
Ces erreurs peuvent être évitées avec un accompagnement adapté. Chez Archipel Lyon, nous avons l’habitude d’aider les studios de jeux vidéo dans leur fiscalité et leurs demandes d’aides publiques.
Conclusion
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